Free Elias Rodriguez

LIBERARE ELIAS RODRIGUEZ: COSTRUIRE LA CULLA POPOLARE INTERNAZIONALE DELLA RESISTENZA — Comitato Organizzativo di Free Elias Rodriguez

[Estratti della dichiarazione]… l’operazione condotta da Elias Rodriguez contro i funzionari diplomatici israeliani a Washington DC – persone attivamente impegnate a facilitare questa violenza globale creando lo spazio diplomatico per continuarla e approfondirla – è stata, secondo le sue stesse parole, una dichiarazione di BASTA! Parafrasando un grande rivoluzionario, protestare è quando diciamo “non ci piace”, resistere è quando mettiamo fine a ciò che non ci piace.

Per essere chiari, ciò che affermiamo è più di un semplice riconoscimento che la violenza e l’oppressione inflitte dal movimento sionista daranno inevitabilmente origine a una contro-violenza, un’ovvietà indiscutibile. Stiamo affermando che tale contro-violenza è legittima. È giustizia.

L’atto di Elias Rodriguez era pienamente giustificato, in quel luogo in cui doveri legali e morali si incontrano. È chiaro che il diritto internazionale, istituito dall’Occidente stesso e le cui istituzioni sono dominate dagli interessi di questi imperialisti, stabilisce il dovere di agire per fermare il genocidio, incluso l’uso della violenza per farlo. Secondo il diritto internazionale, questo dovere è assegnato agli Stati: non spetta agli attori non statali affermarlo. Ma che dire del caso in cui nessuno Stato occidentale abbia intrapreso azioni sufficienti per fermare la devastazione, in cui un genocidio avviene davanti agli occhi di tutti, trasmesso in diretta streaming sia nella carneficina di Gaza sia nelle ammissioni esplicite e implicite del governo israeliano e del movimento sionista in generale? In questo caso, il nostro caso, gli unici attori che osano imporre conseguenze sono stati, per designazione degli imperialisti stessi, attori non statali, oltre all’Iran.

È a questo punto che quegli obblighi legali, derogati e lasciati inadempiuti da coloro che ne sono responsabili, spettano ai popoli liberi del mondo. Elias Rodriguez ha subito una conseguenza, una goccia nel mare delle conseguenze dovute al movimento sionista e alla sua guarnigione militare. Che possa servire a dare una lezione e a dare l’esempio. A far riflettere finalmente i sionisti, che ci sono dei limiti e che l’impunità non sarà permessa, da nessuna parte…

Lo Stato americano chiederà senza dubbio la pena di morte per il suo caso, come ha fatto con Rodney Hinton Jr. e Luigi Mangione, le cui presunte azioni hanno contribuito a riequilibrare la bilancia della giustizia. I sionisti faranno di Elias Rodriguez un’incarnazione del nostro movimento, distorcendo il suo e il nostro messaggio, cercando di incutere ancora più paura, di intimidirci ulteriormente fino a indurci al silenzio e a una “protesta” infelice e senza speranza. Se permettiamo loro di uccidere Elias Rodriguez in silenzio, se restiamo a guardare o ci permettiamo di dimenticare la sua resistenza, allora avranno ucciso anche una parte del nostro movimento, una parte di noi; Quella parte che anela giustizia contro l’oltraggiosa e umiliante impunità di questo sistema di genocidio e, in effetti, di biocidio. Ancora una volta, non abbiamo altra scelta che difendere Elias Rodriguez. Tanto meglio se le sue azioni sono eminentemente difendibili e moralmente giuste…

LIBERATE ELIAS RODRIGUEZ! LIBERATELI TUTTI!

COSTRUITE LA CULLA POPOLARE INTERNAZIONALE DELLA RESISTENZA!

GLOBALIZZATE L’INTIFADA!

—Comitato Organizzativo di Free Elias Rodriguez (free.elias.rodriguez@proton.me)

Leggi la dichiarazione completa e firma qui: unityoffields.net/free-elias-rodriguez

Déclaration de Georges Abdallah : le capitalisme moribond, la fascisation, la guerre, la résistance

Aderiamo e partecipiamo alla manifestazione di parigi 14 giugno – info srpitalia@gmail.com

in via di traduzione

Message de Georges Abdallah aux participant.e.s au « Meeting révolutionnaire et internationaliste de Révolution permanente contre le militarisme impérialiste et la réaction internationale », Paris, le 24 mai 2025

Chers.es Camarades, Cher.es ami.es,

Partager avec vous l’enthousiasme inhérent à votre rassemblement aujourd’hui est plus que vivifiant, surtout si l’on est derrière les barreaux depuis quelques décennies. Permettez-moi, au début de cette courte intervention, de vous saluer toutes et tous, vous souhaitant d’intenses moments d’échange, et de profondes réflexions éclairant les perspectives en vue d’aller de l’avant sur le cheminement de la Lutte.

Comme vous voyez, Camarades, les contradictions inter-impérialistes occupent ces jours-ci, le devant de la scène internationale et rien ne laisse supposer qu’elles vont atténuer de sitôt. Sur fond de crise globale du système capitaliste mondialisé, ces contradictions sont appelées à s’exacerber de plus en plus et à se propager au niveau planétaire. Force est de constater que le déclin relatif de l’hégémonie de l’impérialisme USA au niveau mondial le pousse dans sa fuite en avant vers plus d’agressivité vis-à-vis des autres pôles impérialistes et le pousse à déployer à l’échelle mondiale une suprématie expansionniste prédatrice et annexionniste. Trump est sérieux lorsqu’il menace d’annexer le Canada, et lorsqu’il annonce un plan pour « nettoyer »  Gaza et déporter les Palestinien.nes en Égypte et en Jordanie, il est tout aussi sérieux lorsqu’il annonce soutenir la colonisation israélienne de la Cisjordanie.

Camarades, les contradictions inter-impérialistes qui s’expriment en Europe pour le moment nous rappellent à tous qu’en l’espace d’un siècle le capitalisme jette l’humanité au bord d’une guerre mondiale pour la troisième fois… La crise de ce capitalisme moribond dans sa phase de putréfaction avancée est la crise du capitalisme mondialisé réellement existant. Pas de sortie de crise dans le cadre de ce capitalisme. On ne le répète jamais assez : la guerre est inscrite en quelque sorte dans le code génétique du capital. Le capitalisme mondialisé est le capitalisme réellement existant aujourd’hui et l’agonie de son monde ne s’achèvera que dans le dépassement du capitalisme vers le communisme. Certainement il y a place pour d’autres futurs que la soumission aux criminels diktats du capitalisme moribond et à la barbarie de ses guerres impérialistes et inter-impérialistes.

Camarades et Ami.es, cette crise globale qui ébranle les piliers du système et aiguise de plus en plus les contradictions de tout genre, elle accélère partout ces jours-ci, les divers processus de fascisation…, c’est bien pourquoi l’entité sioniste, ce prolongement organique de l’impérialisme occidental, est l’un des endroits où cette fascisation s’affiche sans ambages ces jours-ci. C’est là où pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, des millions de personnes assistent à un génocide en cours. Certes, jusqu’à aujourd’hui les génocidaires continuent à sévir à Gaza, avec l’appui et le soutien actif, quoique désespéré, des principales puissances impérialistes occidentales ; cependant, grâce à la Résistance héroïque des masses populaires palestiniennes et leurs avant-gardes combattantes, et surtout grâce aussi à la mobilisation solidaire massive un peu partout dans le monde, la Palestine résiste et réoccupe plus que jamais sa place sur le devant de la scène internationale.

Depuis plus de 19 mois, et en dépit de tout l’arsenal de destruction mis à la disposition de l’agression génocidaire, la criminelle armée d’occupation sioniste s’enfonce de plus en plus dans le sable de Gaza. Force est de constater encore une fois de plus, cher.es Ami.es, chere.es Camarades, que ce ne sont pas les capacités de destruction au service de l’impérialisme qui décident en dernière instance de la victoire ou de la défaite, mais plutôt les Femmes et les Hommes intimement liés aux masses populaires de leur pays et qui se battent contre l’occupation et pour la libération de leur peuple. Le Mouvement de libération nationale palestinien, dans la pluralité de ses expressions politiques et organisationnelles suscite aujourd’hui, par l’abnégation et la résistance inébranlable de ses combattants, l’admiration et l’enthousiasme de toutes les forces vives œuvrant pour la liberté, la libération et l’émancipation et contre le capitalisme qui n’est plus que barbarie.

Depuis plus d’un siècle le peuple palestinien se bat contre le projet impérialo-sioniste de peuplement en Palestine, C’est dans le cadre global de cette Résistance historique que l’on peut mieux saisir l’articulation dynamique des divers facteurs structurant « la volonté collective de Résistance »…

Le peuple palestinien, à travers tout son parcours de lutte contre les diverses politiques sionistes de colonisation de peuplement, a tissé de solides liens avec la plupart des protagonistes de la lutte en vue d’un monde meilleur de liberté et de fraternité. Tout naturellement ces jours-ci, dans cette bataille contre l’agression génocidaire à Gaza et celle un peu plus nuancée en Cisjordanie, il est certain qu’il peut compter et doit pouvoir compter sur votre mobilisation solidaire active... Bien que la barbarie soit beaucoup plus spectaculaire à Gaza qu’en Cisjordanie, il n’en demeure pas moins que les colons suprémacistes et les soldats de l’armée d’occupation se livrent, au quotidien, aux pires excès en vue d’intensifier toujours plus la colonisation de peuplement et de rendre ainsi les conditions existentielles insupportables pour la majorité des masses populaires. Pogroms, arrestations arbitraires, assassinats des activistes, destruction des habitations, confiscation des terres et autres exactions structurent de plus en plus le cadre général de la vie en Cisjordanie.

Cher.es Ami.es, cher.es Camarades,

ar ce temps de crise multidimensionnelle, ce temps de fascisation et de guerre génocidaire en cours et de grands efforts consacrés d’urgence aux guerres en préparation, peut-être serait-il utile de s’attarder quelque peu sur ce qui caractérise le plus cette crise globale du capitalisme mondialisé aujourd’hui, et ce qui la différencie de celles du début de 20e  siècle qui ont débouché sur les catastrophes de deux guerres mondiales. La principale dimension qui n’existait pas à cette époque et qui aujourd’hui remet en cause l’avenir de l’humanité sur cette planète terre, est la crise écologique provoquée par les siècles d’accumulation capitaliste. La deuxième dimension est la désorientation des mouvements des masses, à savoir l’absence d’une force anticapitaliste capable d’incarner au niveau de masses populaires une alternative crédible au capitalisme. Ce qui, entre autres, se traduit par un obscurcissement de la conscience collective à tous les niveaux aussi bien politique, idéologique et organisationnel…

Camarades, pour aller de l’avant dans la construction de l’alternative révolutionnaire appropriée, la convergence des luttes est plus qu’indispensable. Le bloc historique des travailleurs et autres précarisés se construit et se structure dans la dynamique globale de la lutte de toutes ses composantes. Ce n’est qu’à travers cette dynamique globale que la lutte de classe rend manifestes les potentialités politiques du mouvement en cours, poussant le prolétariat agissant à s’approprier son expression politique consciente. En s’appropriant l’expression politique consciente de leurs intérêts de classe, les masses des prolétaires se redécouvrent en tant que sujets de leur histoire et de l’histoire tout court. Ce n’est que dans ce processus de l’agir ensemble que les divers protagonistes de la lutte révolutionnaire ici et ailleurs de par le monde arrivent à construire l’alternative appropriée et mettre terme à l’agonie du capitalisme moribond dans sa phase de putréfaction avancée… à savoir l’agonie du capitalisme réellement existant.

Ce n’est qu’ensemble, et seulement ensemble, que les prolétaires et les diverses composantes des masses populaires, peuvent endiguer et conjurer la montée en puissance des tous les processus de fascisation en cours…

Encourageons, toujours plus camarades, les divers processus de convergence des luttes aussi bien au niveau local qu’au niveau régional et à plus forte raison au niveau international.

Que mille initiatives solidaires fleurissent en faveur de la Palestine et sa prometteuse Résistance !

La solidarité, toute la solidarité, avec les résistants dans les geôles sionistes, et dans les cellules d’isolement au Maroc, en Turquie, en Grèce et aux Philippines et ailleurs de par le monde !

Le capitalisme n’est plus que barbarie, honneur à tous ceux et celles qui s’y opposent dans la diversité de leurs expressions !

Ensemble Camarades, et ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons !

A vous tous Camarades et Ami.es mes salutations communistes.

Votre Camarade Georges Abdallah

(Note : les passages mis en gras l’ont été par la rédaction du blog)

Il decreto sicurezza approda alla Camera. La polizia carica la manifestazione a Roma

A Montecitorio è iniziato l’esame del testo, su cui il governo dovrebbe porre la questione di fiducia. Per le strade della Capitale, il corteo contro un decreto definito «repressivo e liberticida». Cariche della polizia sui manifestanti, che hanno provato a raggiungere i palazzi istituzionali. Ferito Luca Blasi portavoce della rete “No dl sicurezza – a pieno regime”

Alla Camera il governo ha subito posto la fiducia sul Dl Sicurezza. A Roma la rete “A Pieno Regime – no Dl Sicurezza” oggi pomeriggio si è ritrovata in Piazza Barberini per raggiungere il Parlamento, trovandosi però davanti uno sbarramento poliziesco su via del Tritone, che ha impedito per due volte, tra scudi e manganellate l’avanzamento.

luconeDurante le cariche della polizia è rimasto ferito Luca Blasi, assessore al III Municipio di Roma con delega in materia di Politiche Culturali e Diritto all’Abitare e portavoce della rete nazionale “No Dl Sicurezza – a pieno regime”, che ha riportato un grosso bernoccolo sulla tempia destra e una ferita all’orecchio, causata da uno strappo subito all’orecchino. Lucone è rimasto contuso mentre si era interposto tra manifestanti e polizia.

Questo è il Ddl “paura” negazione del diritto al dissenso negazione della libertà di movimento negazione alla libertà di parola “Se loro fanno il fascismo noi facciamo la resistenza

Da Roma su Radio Onda d’Urto Raja, della rete nazionale “A Pieno Regime – no Dl Sicurezza”. Ascolta o scarica

L’uso dei reati associativi per contrastare il conflitto sociale: il processo contro il CSOA Askatasuna (2° parte)

di Claudio Novaro – Avvocato, Torino riprendiamo da Studi sulla questione criminale

Trovi la prima parte dell’articolo su infoaut e  su questo blog il 21 maggio

I reati scopo.

Particolare attenzione viene poi dedicata ai reati scopo dell’associazione, individuati nei tanti momenti di scontro avvenuti a Torino e in Val di Susa negli ultimi 15 anni1.

L’operazione interpretativa è chiara: in mancanza di dati specifici sugli elementi costitutivi del reato associativo si cercano supporti probatori attraverso la disamina dei reati addebitati ai suoi partecipanti, con l’evidente rischio di andare incontro ad indebite commistioni: la sussistenza di un’associazione criminosa va verificata attraverso la prova dell’esistenza di un accordo e di un’organizzazione specifica e non attraverso l’esistenza di reati scopo, pena il pericolo che la prima diventi l’eco dei secondi.

In realtà, ancora una volta la ricostruzione storica proposta si dimostra incongrua. Le memorie dei P.M. prendono in esame 5 diverse tipologie di azioni avvenute a Torino e in Val di Susa – rispettivamente, diverse manifestazioni di piazza, i cortei del primo maggio, lo scontro con le fazioni di opposta ideologia politica in ambito universitario, le attività di controllo del quartiere Vanchiglia, la mobilitazione contro il TAV a partire dall’anno 2011 – rilevando come a molte di tali vicende abbiano preso parte alcuni degli imputati del reato associativo, come se questo fosse un dato fruttuosamente spendibile sul piano della responsabilità penale per il delitto di cui all’art. 416 c.p.. Continua a leggere

No al decreto sicurezza qui e ora, a Roma e in tutto il paese

Lunedì arriva in Parlamento per la conversione in legge il decreto sicurezza che crea un vero e proprio Stato di Polizia e di persecuzione delle lotte, dell’opposizione, della libertà di pensiero e di dissenso, delle occupazioni delle case e di tanti altri fattori.

Un decreto che vuole dare poteri speciali e privilegi speciali alla polizia per farne uno strumento della repressione di massa, dell’utilizzo sistematico della violenza verso i manifestati.

Questo decreto, passaggio fondamentale della trasformazione moderno fascista delle Istituzioni per opera del governo rappresentato da Meloni e dai suoi sodali –  il razzista Salvini e Forza Italia – domanda chiaramente un’opposizione. L’opposizione che viene dai magistrati, le obiezioni che vengono dallo stesso Consiglio della magistratura, le opposizioni che vengono anche in seno a questo Parlamento, hanno bisogno però di un’effettiva azione di massa.

In questo senso salutiamo positivamente e diamo la nostra massima adesione alle iniziative già annunciate per lunedì, una sorta di “andiamo al Parlamento”, e alla manifestazione nazionale che viene convocata per il 31 maggio.

Noi non pensiamo, lo abbiamo detto sempre, che questa mobilitazione sia in grado di fermare la mano

del regime reazionario della Meloni e dei suoi ministri e del suo Parlamento, quindi anche su questo noi pensiamo che la mobilitazione debba avere come obiettivo la caduta del governo Meloni.

La caduta del governo Meloni non avverrà per via elettorale e né avverrà per l’opposizione in Parlamento che, oltre che numericamente è inferiore, non è assolutamente in condizione di rappresentare un’alternativa al governo Meloni.

Per questo noi non vediamo altra strada che creare le condizioni per uno sciopero generale, reale, che paralizzi il Paese e che questo sciopero contenga tutti quegli elementi di reale opposizione democratica e sociale che sono necessari per fermare il decreto di sicurezza, così come per fermare l’attacco sulle condizioni di vita dei lavoratori, così come per fermare il riarmo imperialista e infine per rovesciare il governo complice dello Stato nazisionista israeliano.

Nessuna condanna per Elias Rodriguez! Fermare il genocidio con tutti i mezzi necessari

Chi semina vento raccoglie tempesta. L’azione condotta negli USA nei confronti di elementi dell’ambasciata israeliana rappresenta un inevitabile esito della sfrenata azione genocida, massacratrice di Israele, contraria ai diritti umani, un vero e proprio crimine prolungato contro il popolo palestinese e l’umanità in generale; quindi per questo non ci può essere alcuna condanna.

Di seguito la dichiarazione di Elias Rodriguez, tradotta dal blog di Ken Klippenstein:

Spiegazione
20 maggio 2025
Halintar è una parola che significa qualcosa come tuono o lampo. Dopo un atto, le persone cercano un testo che ne definisca il significato, quindi ecco un tentativo.
Le atrocità commesse dagli israeliani contro la Palestina sfidano ogni descrizione e ogni quantificazione. Invece di leggere le descrizioni, per lo più le osserviamo svolgersi in video, a volte in diretta. Dopo alcuni mesi di rapido aumento del numero delle vittime, Israele ha cancellato la capacità di continuare a contare i morti, il che ha giovato al suo genocidio.
Al momento in cui scrivo, il ministero della Salute di Gaza registra 53.000 morti per cause traumatiche, almeno 10.000 giacciono sotto le macerie e chissà quante altre migliaia di morti per malattie prevenibili, per fame, con decine di migliaia di persone ora a rischio di una carestia imminente a causa del blocco israeliano, il tutto favorito dalla complicità dei governi occidentali e arabi. L’ufficio informazioni di Gaza include le 10.000 persone sotto le macerie insieme ai morti nel proprio conteggio. Nei notiziari, quei “diecimila” sotto le macerie compaiono ormai da mesi, nonostante il continuo accumulo di macerie e i ripetuti bombardamenti, oltre al bombardamento di tende tra le macerie. Come il bilancio delle vittime in Yemen, congelato per anni a poche migliaia sotto i bombardamenti sauditi, britannici e statunitensi, prima di essere tardivamente rivelato a 500.000 morti, tutte queste cifre sono quasi certamente una sottostima criminale. Non ho difficoltà a credere alle stime che fissano il bilancio a 100.000 o più. Da marzo di quest’anno sono stati uccisi più di quanti ne siano stati uccisi in “Margine Protettivo” e “Piombo Fuso” messi insieme. Che altro si può dire, a questo punto, della proporzione di esseri umani mutilati, ustionati ed esplosi, che erano bambini? Noi che abbiamo permesso che ciò accadesse non meriteremo mai il perdono dei palestinesi. Ce lo hanno fatto sapere.
Un’azione armata non è necessariamente un’azione militare. Di solito non lo è. Di solito è teatro e spettacolo, una qualità che condivide con molte azioni disarmate. Le proteste non violente nelle prime settimane del genocidio sembravano segnare una sorta di punto di svolta. Mai prima d’ora così tante decine di migliaia di persone si erano unite ai palestinesi nelle strade di tutto l’Occidente. Mai prima d’ora così tanti politici americani erano stati costretti ad ammettere che, almeno retoricamente, anche i palestinesi erano esseri umani. Ma finora la retorica non ha prodotto molto. Gli stessi israeliani si vantano del proprio shock per la mano libera che gli americani hanno dato loro per sterminare i palestinesi. L’opinione pubblica si è rivoltata contro lo stato di apartheid genocida, e il governo americano ha semplicemente scrollato le spalle: allora farà a meno dell’opinione pubblica, la criminalizzerà dove può, la soffocherà con blande rassicurazioni sul fatto che sta facendo tutto il possibile per frenare Israele laddove non può criminalizzare del tutto la protesta. Aaron Bushnell e altri si sono sacrificati nella speranza di fermare il massacro e lo Stato si impegna a farci credere che il loro sacrificio sia stato vano, che non c’è speranza in un’escalation per Gaza e che non ha senso portare la guerra a casa. Non possiamo permettergli di avere successo. I loro sacrifici non sono stati vani.
L’impunità che i rappresentanti del nostro governo provano nel favorire questo massacro dovrebbe quindi essere smascherata come un’illusione. L’impunità che vediamo è la peggiore per chi di noi si trova nelle immediate vicinanze dei responsabili del genocidio. Un chirurgo che ha curato le vittime del genocidio Maya perpetrato dallo stato guatemalteco racconta di un episodio in cui stava operando un paziente gravemente ferito durante un massacro quando, all’improvviso, uomini armati sono entrati nella stanza e hanno sparato al paziente sul tavolo operatorio, uccidendolo a colpi d’arma da fuoco, ridendo mentre lo uccidevano. Il medico ha raccontato che la cosa peggiore è stata vedere gli assassini, a lui ben noti, spadroneggiare apertamente per le strade locali negli anni successivi.
Altrove, un uomo di coscienza tentò una volta di gettare in mare Robert McNamara da un traghetto diretto a Martha’s Vineyard, indignato per la stessa impunità e arroganza che aveva visto in quel macellaio del Vietnam mentre era seduto nel salone del traghetto a ridere con gli amici. L’uomo contestò “la postura stessa di McNamara, che ti diceva: ‘La mia storia è a posto, e posso essere accasciato su un bar come questo con il mio buon amico Ralph qui e voi dovrete sopportarlo'”. L’uomo non riuscì a gettare McNamara da una passerella in acqua; l’ex Segretario di Stato riuscì ad aggrapparsi alla ringhiera e a rimettersi in piedi, ma l’aggressore spiegò il valore del tentativo dicendo: “Beh, l’ho portato fuori, solo noi due, e improvvisamente la sua storia non era più così a posto, vero?”
Una parola sulla moralità delle manifestazioni armate. Chi di noi è contrario al genocidio si compiace di sostenere che autori e complici abbiano perso la loro umanità. Condivido questo punto di vista e ne comprendo il valore nel lenire la psiche che non sopporta di accettare le atrocità a cui assiste, nemmeno mediate attraverso lo schermo. Ma la disumanità si è da tempo dimostrata scandalosamente comune, banale, prosaicamente umana. Un colpevole può essere un genitore affettuoso, un figlio devoto, un amico generoso e caritatevole, un amabile sconosciuto, capace di forza morale quando gli conviene e a volte anche quando non gli conviene, e tuttavia essere un mostro. L’umanità non esime nessuno dalla responsabilità.
Un’azione del genere sarebbe stata moralmente giustificata se intrapresa 11 anni fa durante “Margine Protettivo”, più o meno nel periodo in cui sono diventato personalmente consapevole della nostra brutale condotta in Palestina. Ma penso che per la maggior parte degli americani un’azione del genere sarebbe stata illeggibile, sarebbe sembrata folle. Sono contento che almeno oggi ci siano molti americani per i quali questa azione sarà estremamente comprensibile e, in un certo senso, l’unica cosa sensata da fare.
Vi amo mamma, papà, sorellina, il resto della mia famiglia, incluso te, O*****
Palestina libera
-Elias Rodríguez

India: Liberare il compagno Rejaz Immediatamente!

Rejaz Sydeek

Il 7 maggio, Rejaz Sydeek, giornalista indiano e membro dell’associazione comunista Democratic Student Association, è stato arrestato dalla polizia di Nagpur in base all’Unlawful Activities Prevention Act (UAPA) mentre si recava a una conferenza stampa a New Delhi a sostegno dei giornalisti incarcerati in India. L’UAPA è una legge composta da una serie di leggi “antiterrorismo” introdotte nel 1967, anno della rivolta di Naxalbari. Oltre il 97% delle persone arrestate in base all’UAPA sono rimaste in carcere senza che sia stata dimostrata la loro colpevolezza. Il governo indiano lo accusa di diffondere propaganda antinazionalista, adducendo come prova il possesso di una serie di testi e pamphlet rivoluzionari, oltre a un post su Instagram in cui condannava le azioni guerrafondaie dell’India nel Kashmir occupato. Uno dei documenti trovati in possesso di Rejaz era un opuscolo della rivista maoista Nazariya, che condannava l’operazione Kagaar dell’India contro i naxaliti. Attualmente è ancora detenuto in Maharashtra, dove gli è stata concessa la custodia cautelare fino al 2 giugno.

Stand Against Witch Hunting of Activists!
Journalism Is Not Terrorism!
Release All Incarcerated Journalists!
Release All Political Prisoners!