A Parigi per Georges Ibrahim Abdallah

Soccorso rosso proletario invierà un messaggio per l’assemblea del 12 settembre e parlerà della campagna nelle riunione nazionale di settembre – data esatta e luogo da confermare

la lettera ricevuta Bonsoir camarade,

depuis 2015, en septembre, nous avions l’habitude de nous retrouver à la fête de l’Humanité et d’exiger la libération de notre camarade Georges Abdallah notamment lors d’une manifestation organisée par la Campagne unitaire. Cette année,  le contexte sanitaire très particulier modifie les choses.

Il nous a semblé cependant important – au vu du contexte actuel – de profiter de ce week-end où beaucoup d’entre nous seront peut-être à Paris pour que nous puissions nous réunir sur un temps de discussion et d’échange et pour un repas solidaire libano-marocain.

Cette réunion et ce repas auront donc lieu :

– samedi 12 septembre, à partir de 19h, au local Émancipation : impasse Crozatier, Paris 12ème

Merci, pour des questions d’organisation, de confirmer votre présence en écrivant à la Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah à l’adresse suivante : campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com

L’événement est aussi publié sur facebook :

https://facebook.com/events/s/reunion-et-repas-solidaire-pou/344954910201757/?ti=cl

Salutations rouges internationalistes et solidaires

 

 

 

Il FAUT QU’IL SIGNE ! FAISONS PLIER L’ETAT FRANÇAIS !

« Il faut qu’il signe ! ». Telle est la dernière injonction de l’Etat français, lancée à la volée par le Président français, le 6 août 2020 à Beyrouth, en réponse aux cris de tous ceux qui sur son passage scandaient, une fois de plus, l’exigence légitime de la libération de Georges Abdallah. « Il faut qu’il signe ! », le tout mimé d’un geste de la main et puis plus rien : un détournement de tête et un pas qui s’accélère pour reprendre sa mascarade du jour : celle de l’homme providentiel venu rassurer et garantir la reconstruction d’un Liban terrassé. Le dossier est cette fois mieux travaillé : fini la perplexité de façade montrée à Tunis, quand lors d’un précédent bain de foule, Emmanuel Macron avait semblé découvrir le nom même de Georges Abdallah ; désormais, la réponse est toute trouvée et savamment préparée : « il faut qu’il signe ! ».

Savamment préparée car donnée en pâture aux militants pleinement et sincèrement engagés dans ce combat, en attente d’une réponse en acte de l’Etat français depuis maintenant plus de 21 ans ; savamment formulée aussi par l’emploi de ce pronom personnel qui porte en lui toute l’indéfinition du sujet dont il est question : à chacun alors de se rassurer en se demandant simplement qui de Darmanin, de Dupond-Moretti ou du Président lui-même sera le premier à signer ; iniquement dictée enfin quand l’assertion laisse aussi et surtout entendre que toute la solution à ce dossier résiderait dans la seule signature de Georges Abdallah, seul maître de son destin, de sa libération et seul responsable de sa détention par son refus coupable de signer.